Parce que les cinq piliers sociétaux que sont :
=> La religion
=> La politique
=> La famille
=>Le progrès
=> La science
et qui étaient producteurs de perspectives existentielles ont perdu de leur influence.
L’attractivité de ces grands récits nous donnait le sentiment que la vie avait du sens et que nous pouvions y adhérer.
Aujourd’hui, le monde, la société ont du mal à rentrer en résonnance harmonieuse avec les besoins de notre monde interne. Nous cherchons, désespérément au dehors, un sens qui a du mal à émerger et il nous arrive parfois d’être en errance de nous-mêmes.
Malgré tout et, c’est le paradoxe, le seul lieu où nous pouvons continuer à nous donner du sens réside dans la personne que nous sommes
en devenir et en cela, nous rejoignons la philosophie existentielle au travers de la formule sartrienne : « l’existence précède l’essence »,
c’est-à-dire que chaque individu surgit dans le monde initialement sans but ni valeurs prédéfinies, puis, lors de son existence, il se définit par
ses actes dont il est pleinement responsable ce qui modifie son essence. Et nous n’avons pas de nature définie par avance, nous n’avons
que notre existence. Nous sommes libres, nous pouvons et devons choisir ce que nous déciderons de devenir.
Nous donner les moyens de nous expérimenter, sans risque, au rythme qui nous convient, à partir de là où chacune et chacun se trouve dans son existence singulière… Tel est le projet de la démarche proposée.
Apprendre à adopter la posture méta qui nous permet de nous extraire de nous-même afin de nous regarder être. Saisir les principes actifs qui structurent notre singularité d’être et mettre enfin des mots sur les processus inconscients qui participent grandement aux comportements qui sont les nôtres.
Commencer à s’extraire de l’enfermement dans lequel notre histoire nous a inscrit pour commencer à s’ouvrir au désir, à l’envie et au plaisir d’écrire en conscience l’histoire qui nous ressemblerait le mieux parce que désirée, voulue, choisie par nous.
Apprendre à passer du désir de vouloir à la capacité de pouvoir.
Nous prendre comme objet d’étude
afin qu’au travers de notre subjectivité, qui définit le monde que nous pensons et croyons être le notre, nous puissions conscientiser la grille de lecture à partir de laquelle nous interprétons ce qui nous arrive et, non plus à partir de ce que nous pensons et croyons mais à partir de ce que nous pouvons en comprendre..
La carte n’est pas le territoire!
Pour en savoir plus, consultez les pages suivantes
Les sources de la démarche de la co-naissance de soi.
Pourquoi un atelier expérientiel de co-naissance de soi ?
Quelques postulats de la démarche de co-naissance de soi
Atelier expérientiel de co-naissance de soi.