La relation d’aide
Un moment ponctuel pour que la personne dépose son trop plein d’elle.
Dans tous les domaines, la relation d’aide articule trois composantes :
- Une défaillance de la personne, qui restreint son autonomie en limitant sa capacité à répondre aux exigences ordinaires du cadre social commun.
- Cette défaillance intime induit un besoin d’aide plus important que celui auquel répondent les « aides ordinaires » des institutions à nos « dépendances normales ».
- Ce besoin particulier, articulé aux fragilités spécifiques de la personne, enclenche une personnalisation de la relation de dépendance à ces aides spécifiques.
La relation d’aide est un outil pour faire de la personne une alliée face à la maladie
Lorsqu’une personne est affaiblie du fait de la maladie, le moindre événement émotionnel tel que : un deuil, une rupture affective ou toute situation exigeant de faire face peut aggraver l’état de la personne.
L’organisme peut réagir s’il trouve des conditions extérieures susceptibles de le soutenir et de le soulager dans un moment trop difficile pour la personne. C’est dans ces situations que la relation d’aide trouve tout sons sens.
Le soutien apporté permet à la personne de ne pas s’épuiser au-delà de ses possibilités et aussi de retrouver les ressources nécessaires pour coopérer à sa guérison.
La relation d’aide, au-delà du soutien qu’elle apporte, cherche à restaurer la capacité perdue ou réduite d’auto-régulation de la personne et à retrouver son « noyau vivant », afin de stimuler et d’encourageant son expansion.